Comme à chaque confrontation depuis trois ans, les rencontres opposant les générations 2002-2003 du CEST et de l'Etoile sportive oésienne (Notre-Dame d'Oé) sont toujours de très fortes intensités ...

Comme à chaque confrontation depuis trois ans, les rencontres opposant les générations 2002-2003 sont toujours de très fortes intensités et ce match ne dérogea pas à la règle.

Une première mi-temps haletante

Au début du 1^er quart temps, le CEST plus présent prend l’ascendant et mène par 7 à 2 obligeant le coach oésien à prendre un temps mort à la 3^ème minute, pour recaler une défense pas assez agressive.

L’ESO revient dans le match qui gagne en intensité et nos cestistes en ne rentrant qu’un tiers des lancers-francs, restent à trois points de Notre-Dame d’Oé (11-14).

Dès l’entame du second quart temps, après un beau mouvement, Rachel met les deux équipes à égalité par un tir primé puis donne l’avantage en réussissant un de ses deux lancers-francs (15-14), puis Thiphaine et Chloé donnent une avance de cinq points au CEST (21-16) avant un nouveau temps mort de l’Etoile oésienne. Ce temps mort est salvateur car les visiteuses prennent l’avantage (23-27). Valérie Monnier pose alors ces temps-morts puis nos cestistes reviennent à trois points à la mi-temps (28-31). Le match a gagné en intensité défensive, une saine agressivité anime les deux équipes qui développent des phases de qualité.

Un trou d’air au 3^ème quart temps

A la reprise, le match reste équilibré quand à la 23^ème minute, le CEST connaît un trop d’air et prend 8 points en une minute. Le trou est fait, à la 29^ème minute, elles accusent un écart de 19 points, le réduisant à 13 points à l’aube du 4^ème quart temps.

Pourtant Valérie Monnier se lâche rien et motive ses troupes. Cet écart n’est pas insurmontable et elles ont déjà renversé des situations plus compliquées. Mais la fatigue est là, le manque de lucidité est criant, elles manquent huit lancers-francs sur … huit tout en faisant jeu égal dans ce dernier quart temps (11 à 10). Elles s’inclinent par 47 à 59 mais sont bien décidées à jouer tous les matchs avec cette même hargne.

Elles attendent déjà avec impatience le déplacement à Saran, le match retour contre l’ESO et le retour de leurs trois blessées : Clara, Lou et Coline.